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Nombre de messages : 894 Age : 32 Localisation : Toulouse (au siege social de l'association ^^) Jeu de Rôle préféré: : D&D, L'Appel de Cthulhu, Ars Magica, DCM,... Jeu de Plateau préféré: : aucun Date d'inscription : 06/09/2008
| Sujet: Le Temps à bicyclette Dim 11 Jan - 17:10 | |
| Voici mon écriture d'invention que je dois rendre pour demain. Le Temps à bicyclette
Un cœur piétiné rend son propriétaire Désespéré au point de finalement vouloir S’élancer enfin, sans plus aucun espoir, Dans l’insondable abîme des gouffres amers. Mais temps immuable muant les passions Apporte la consolation. Alors on finit par renoncer aux larmes, Et l’on se laisse aller aux charmes Qui nous ensorcellent, nous enlacent Et dont jamais on ne se lasse. On dit que plus jamais nous n’aimerons, Mais le temps nourrit les passions.
Il était deux amants s’aimant infiniment, L’un d’eux s’en fut en voyage Et revint avec un bagage, Qui n’était pas du gout du premier des amants.
Dure est la rupture pour celui qui aime, Et l’aimant, déchu, au plus profond de lui-même Dans son désespoir dit : « Les tissus déchirés de mon cœur en lambeaux Serviront de linceul à l’amour le plus beau Que mon âme ait connu depuis bien des années. A présent, même si je dois me damner,
Je libérerais mon âme de sa prison de chair, Et je m’élèverais vers des cieux plus cléments, Où l’ont boit l’hydromel et les boissons d’antan. Mon esprit errera bien au delà des mers. »
Ses amis, jamais, ne le mirent en bière ; C’est la bière qu’on mit en lui.
Après un long moment, la fête terminée, Notre homme finalement retourna se morfondre, Sanglotant lentement jusqu’à ce qu’il s’effondre ; Et de larmes il inonde sa chambre à coucher.
Et le Temps, tel Charon, naviguant sur le Styx, Glisse, nonchalamment sur l’onde, Notre homme doucement oubliant l’immonde, Renaissant tel un beau phénix.
Ses amis essayant de le réconforter Lui dirent : « Le monde est plein de filles, Oublie donc celle là ! Car, au loin, l’espoir brille ! » « Pour moi plus d’espérance, jamais je n’aimerai ».
Au bout d’un certain temps, on se lasse de l’ennui, Et l’on préfère les plaisirs de la vie. Croisent les jours et chaque jour L’amour en détours et contours, Retourne dans le cœur de l’aimant, Et lui, tel un revenant, erre longuement.
Vint l’intemporel instant où Passa le Temps sans faux ni suaire, Sur sa belle bicyclette, les cheveux au vent ; Elle fit oublier à l’homme, ses problèmes d’antan. NICOLAS-LLOANCY Romain | |
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